Internet et les réseaux sociaux : le crack de l’information

Une omniprésente lorsque l’on est connecté, présentée en bribes par la « magie des réseaux sociaux », nous sommes incessamment stimulés toute la journée : googler un thème de réflexion est devenu plus simple que juste réflechir.

Cet après-midi (lundi 6 juin 2011), vers 15h30, les usagers de ont pu constater une frénésie sur le hashtag #dsk : 4 minutes d’audience et au moment où je rédige cet article, une effervescence sur un événement dont toutes les composantes avaient déjà été déjà archi- rabachées.

De l’information triée partout et tout le temps

Il est difficile de résister à la technologie d’information croissante quand  les flux de connexion nous rendent l’information immédiatement accessible.

Cet afflux d’information passif (j’en recois via twitter, via mail, via des flux rss…) est, de plus, complètement calibré, titré, regroupé, concaténé par les .

Le plus amusant est que la diversité de l’information est à la merci de tous les moteurs de recherche qui présentent pour leurs usagers, les résultats considérés comme plus pertinents.
Cette option de la nous amène à ne consulter plus que deux ou trois sources.

L’information digest sur les réseaux sociaux : crack de l’information

(Attention, il n’y a pas de fautes sur digest : résumé en anglais, comme le radar digest comme dirait ma belle-mère !)
L’impact des réseaux sociaux est encore plus intéressant : on se retrouve bombardé de bribes d’informations ou de brèves. Sans évoquer l’impact de la distraction, car un afflux d’information + traitement et classement en amont entraine à terme un asservissement : j’en veux encore

L’information n’est plus une matière brute avec laquelle il faut composer. Traitée et recomposée par autrui, elle est immédiatement assimilable. Omniprésente, nous sommes soumis à la stimulation continuelle qu’elle exerce sur nous et on en redemande encore. Nous risquons de perdre au fur et mesure notre esprit critique et notre capacité à nous concentrer pour affronter une réflexion : googler le problème est devenu tellement simple.

Néanmoins, un point positif pourrait ressortir de ce phénomène : l’émergence d’une conscience collective qui me permet de me rapprocher des personnes aux opinions semblables aux miennes et faire avancer mes idées, tant qu’il m’en reste…

Trouver une bonne solution : déconnecter de temps à autres et ouvrir un livre qui fasse plus de 30 pages : sans remettre en cause le talent de Stéphane Hessel, je doute que son livre ait eu le même succès s’il avait compté 250 pages.

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