Vous croyez avoir la grippe, quel est votre premier réflexe : voir si vos symptômes sont bien ceux de cette maladie en consultant … Google.
Google a eu l’idée de comparer les requêtes faites sur le moteur de recherche avec celles provenant des agences gouvernementales de santé américaines (informées elles par un réseau de 1500 médecins) et a découvert que certaines requêtes de recherche correspondent exactement avec ce qui se passe durant la saison de grippe.
En calculant le nombre de requêtes, Google Flu Trends donne une estimation de l’état de la grippe et une prévision de sa courbe de développement dans les différentes régions des États-Unis, avec plus de 2 semaines d’avance sur les agences gouvernementales.
Bien sûr Google précise que les données récupérées par Google Flu Trends ne permettent pas d’identifier les utilisateurs individuels, car les données sont anonymes.
Google.org peut devenir donc un outil d’aide à la prévision pour le développement de certaines maladies, jusqu’ici le but est louable mais quand sera-t-il quand le croisement des données (personnelles) portera sur d’autres caractéristiques telle que la religion ou les opinions politiques ou qu’une autre agence gouvernementale (il y en a de moins sympathiques que celle de la Santé) lui demandera de croiser ses statistiques avec des données fournies par ces agences.
L’enfer est pavé de bonnes intentions, selon un article de The Economist repris par Webrankinfo, « L’ensemble du réseau géré par Google, réparti sur 3 douzaines de data centers, contiendrait plus de 2 millions de serveurs« , il apparait comme évident que Google doit aller un peu plus loin qu’un simple moteur de recherche super efficient