Web 2.0 et la crise

La science, c’est ce que le père enseigne à son fils.
La technologie, c’est ce que le fils enseigne à son papa.

Michel Serres

Avec la crise, qui semble s’être installée, suivent des  manques : Manque de scénarios d’avenir, manque d’utopies créatrices.  De plus, comme on travaille à court terme, que l’on navigue à vue, cette semi-liberté devient un facteur d’obsolescence (moins de risque pris, des résultats plus discrets et beaucoup moins d’innovation).

Mais la crise est une chance pour le : Les crises sont des moments où des idées nouvelles peuvent apparaître et avoir une chance d’être prises en compte.

Avec l’arrivée en force du web 2.0 dans le monde de l’entreprise, de nouvelles perspectives s’ouvrent à nous !

Le web 2 est un individualisme collaboratif :
Une réunion d’individualités qui sont là avant tout, parce qu’ nous donne la possibilité d’exister autrement et sans limite par rapport à la vie réelle.
Cette liberté qui permet à chacun de s’épanouir.
Mon existence sur Internet ne devient possible qu’à partir du moment où je collabore sur Internet, où je fais tout pour me faire reconnaitre par les autres.

Dans la vie réelle, le phénomène de collaboration et de solidarité s’estompent ce qui est inversement proportionnel à ce qui se passe sur le web 2.0 (vie virutelle).

Ramener ce potentiel dans la vie réelle doit être possible, le web 2.0 peut inciter certains comportements par feedback, ce qui entraine une récupération d’énergie individuelle au service de projets collectifs.

Le web 2.0 : fenêtre de liberté
Au sein des entreprises, pour contrer la démobilisation et la démotivation des salariés, leur permettre d’accèder au web 2.0 comme un espace de liberté pour remotiver, donner des espaces de liberté et d’imagination, de créativité, de proposition et d’anti conformisme.

L’énergie, l’imagination, la créativité développée sur les réseaux sont des leviers qui permettent de redonner confiance.

Si on accepte le préalable incontournable d’être ouvert sur l’extérieur, pour trouver des solutions à des problèmes concrets, il ne reste plus qu’à travailler ensemble. Pour travailler ensemble, il faut que chaque acteur mobilise et resserre ses avec son environnement.

Si Internet équivaut aujourd’hui à une surcharge d’information, due à une multiplicité de sources ce qui devrait entrainer une défiance de la part du visiteur, avec le web 2.0, la confiance va se bâtir suite à une série de discussions, (plus un article aura entrainé de commentaires, plus une discussion aura été riche, plus le visiteur sera en confiance avec ce qui a été annoncé).

Les nouvelles idées émergent de ces nouveaux modes de fonctionnement, il ne s’agit plus de présenter de l’information mais d’impulser une discussion, de la laisser croître en respectant les différents interlocuteurs (qui ne sont plus forcément les initiateurs)

Internet est un outil formidable pour les gens qui savent, tel les grands maîtres aux échecs qui savent instinctivement éliminer les variantes stériles ou risquées, pour les autres, il peut être parfois un peu difficile et long de correctement se repérer.

On voit déjà apparaître de nouvelles alliances entre les gens travaillant sur une même thématique mais à des niveaux différents (ingénieurs du monde privés qui collaborent et participent aux développement avec les chercheurs du domaine public en toute liberté et transparence grâce au web 2.0.

Le web 2 permet beaucoup de transversalité et donne plus de visibilité à tous les acteurs d’un secteur. Cette réappropriation du contenu par ces acteurs oblige à repenser nos méthodes de management pour communiquer, intéragir, contribuer,…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *