Bien choisir son référenceur : Prudence, négociation et travail

Cet article fait suite au petit coup de gueule sur les pseudo-experts du référencement et surtout sur un tweet de réaction où il était demandé quand est-ce que l’on va surtout parler des bons ?

Car il en existe des bons, maintenant, il faut réussir à les contacter, s’en rapprocher, les comprendre, les apprivoiser…

Je n’entend pas ici lister les compétences dont un référenceur doit faire preuve mais surtout insister sur des points essentiels pour mener à bien une collaboration efficace.

  1. Au prélable, une première chose à exiger : un audit de qualité,  par rapport à vos désirs quelles sont les perspectives que vous pouvez espérer selon les options (et le coût des différents développements), cette prestation du référenceur est bien sur payante. Acceptez d’échanger : les référenceurs vont découvrir la sphère dont vous faites partie, aidez les en communiquant les informations « classées » dont vous disposez !
  2. Au préalable (bis) la première chose à envisager : le est une succession d’opérations actives, on ne subit pas un référencement, toutes les parties doivent participer activement. L’échange est primordial, le référencement, au niveau de votre société, c’est la découverte d’une culture avec ses codes, ses usages et ses techniques : les référenceurs ne vous  ont pas attendu pour avoir des résultats.
  3. Au préalable (ter) la première chose à accepter : c’est la confiance, il faut se lier à un référenceur. Car on se lie à un référenceur, comme on se lie à un comptable, un banquier, un notaire, un médecin. Il faut établir une relation de confiance, on va parler de choses intimes (au niveau de votre société 😉 ), parfois utiliser des procédés moins recommandables, et pour tout cela la transparence s’impose.
  4. Ensuite, c’est définir les modalités d’un travail d’équipe : il n’y a pas le référenceur d’un côté, le concepteur de l’autre, l’équipe de rédaction et le donneur d’ordre. Tout cela doit former une grande et belle famille, une synergie.
  5. Soyez prêt à travailler : le référencement va exiger de tous les participants du travail, il faut mettre les « mains dans le site ». Sur le papier, tout va toujours bien, et les prévisions sur un tableur c’est mieux que Mme Irma pour se remonter le moral même si le travail commence souvent sur le papier, avant même que le site ne soit conçu.
  6. Jouez dans votre catégorie : il n’y a pas de miracles sans investissements en argent, temps et moyen : il est en de même pour le référencement, jusqu’à quel point le jeu en vaut la chandelle. Il faut donc que vous réussissiez à faire le point avec votre référenceur.
  7. Acceptez d’évoluer : les référenceurs ne vous proposent pas des solutions par ce que c’est joli, ou que c’est comme ça, mais parce que les optimisations ont été maintes fois testées, les interventions sur votre visibilité souvent éprouvées, et les interactions efficacement constatées.
  8. Renoncez aux garanties de résultats standards (positions dans les moteurs). Définissez les indicateurs qui vous semblent cohérents, l’augmentation d’un trafic non qualifié ne fera plaisir qu’à votre hébergeur qui en profitera pour vous proposer une nouvelle offre. Votre e-réputation, votre visibilité sur Internet ne s’expriment pas seulement en termes  de position sur une page des moteurs.
  9. Le référencement existe au delà des moteurs de recherche, un bon prestataire vous donnera les bonnes cartes pour travailler votre SMO !
  10. Il faut être réaliste dans ses attentes, outre la technique, le référencement est une question de temps sinon de moyens : acceptez de payer le prix correct pour une prestation correcte !
  11. Enfin privilégiez et recherchez l’autonomie : une fois qu’un satellite est lancé, qu’il gravite autour de la Terre, c’est l’attraction terrestre qui fait tout le boulot. En gardant cette idée à l’esprit, vous ne devriez plus avoir besoin de votre référenceur sinon pour quelques mises au point ou un éventuel changement de trajectoires.

Un prestataire vous a proposé 100% (et même plus) de cette feuille de route, vous avez trouvé la perle !

Vous lui avez posé ces questions et il a répondu « Pas de problème, c’est compris dans le forfait » à chaque fois sans jamais reprendre la main, prenez un autre avis.

Votre prestataire émet certaines réserves, c’est bien, c’est le début de l’échange et ce que j’ai énoncé dans cet article n’est qu’une partie de ce que vous pouvez demander de votre référenceur.

Ne vous bornez pas aux points qui sont évoqués ci-dessus, il ne s’agit que d’un point de vue.

Par chance, la plupart des commentaires qui vont suivre comprendront surement des indications annexes ainsi que des liens vers le site des auteurs. Faites vous votre propre idée !

5 thoughts on “Bien choisir son référenceur : Prudence, négociation et travail

  1. Bonjour,

    Merci de le préciser. Votre article parle essentiellement des référenceurs indépendants. En effet, je pense que les référenceurs indépendants sont plus aptes à entretenir une relation directe avec son client, ce qui est essentielle.
    Le référenceur souffre trop de sa réputation brumeuse…

    Cordialement.

  2. L’autonomie est un point important : une fois l’audit technique & contenu effectué, si le site est mis à jour régulièrement par le webmaster, il n’y a plus vraiment de gros travail à effectuer (sauf optimiser un petit peu)

    Par contre il y a toujours un travail de netlinking à faire sur le long terme, je ne suis donc pas sur qu’on puisse totalement se détacher de son référenceur si on est sur un marché un peu concurrentiel, AMHA

    Sinon je rejoins l’ensemble de ces points 🙂

  3. Bonjour,

    Je suis globalement en accord, un remarque cependant sur le point de l’autonomie, c’est effectivement important de la rechercher, mais ce n’est pas possible pour tous les sites, certains ont une concurrence telle, que la présence d’un SEO reste indispensable. Parfois, il est intéressant de l’internaliser.

    Pour l’autonomie, il faut aussi se former, par exemple au SEO Campus 2010, avec le Cycle Découverte SEO : http://www.seo-campus.org 🙂

  4. Pour les grosses structures, l’internaliser peut être une bonne chose, mais attention à de ne pas avoir dans le futur quelqu’un qui dort ou du moins se repose sur ses connaissances.

    Enfin, le SEO et SMO sont deux choses différentes, d’où les deux abréviations. 😉

  5. Bonjour,

    je suis assez d’accord avec votre article. Pas évoqué et pour cause, la multiplicité des offres de référencement et les tarifs diverses et variés. Il serait intéressant de rédiger un article sur la valeur financière du référencement, tant pour le client que pour le référenceur.
    Pour ma part, je ne travaille qu’à la commission sur ventes et performances. L’entreprise gagne = je gagne.
    Il faut bien distinguer la différence entre le positionnement d’un site et le référencement d’un site.
    .-= Buzzmarket´s last blog ..SEO et Prestashop =-.

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