Google aime le poil, la publicité et rejette la perfection

a-t-il atteint un plafond par rapport à ce que les annonceurs sont prêts à investir dilapider dans des stratégies SEM. Aussi le temps est venu de s’attaquer aux manipulateurs de trafic organique (gratuit et durable si bien fait, le terme gratuit concernant bien sûr le coût récurent de ce trafic et non la prestation ). En tapant sur les techniques d’ « naturelles », Google installe le doute sur des stratégies réputées être pérennes.

Le statut de moteur de recherche laisserait-il la place à celui de régie publicitaire ?

Google aime la publicité : que ce soit sur les sites impactés par AdSense ou sur ses SERPs, il y a profusion de publicité au détriment du . Et cette publicité est ultra dépendante des money keywords : aussi, lorsqu’un site est optimisé pour des requêtes concurrentielles, sa présence dans les pages de résultats organiques entrave le rendement à plein régime de Google.
Dès lors la firme de Mountain View organise une riposte massive et obligeant les éditeurs de sites à supporter des handicaps imposés pour passer en dessous de ligne radar impliquant une pénalité immédiate.
Pour éviter toutes pénalités, passée (le panda), présente (le pingouin) ou à venir (encore une trentaine de millions d’espèces animales dont l’image reste à exploiter honteusement), revenez au naturel (et laissez-vous pousser les poils) :

C’est quoi le netlinking au naturel ?

  • Faire dans le naturel, ça veut dire différentier ses liens, ne pas axer ses anchors text uniquement sur des money keywords, voir cette étude et ces conseils pour une proportion de 50 % d’ sans mots clés exacts.
  • Faire dans le naturel, ça veut dire aussi ne pas hésiter à prévoir des liens entrants avec le fameux cliquez-ici (Arghh, je défaille) ou simplement l’url de la page.
  • Faire dans le naturel, ça veut dire aussi ne pas se focaliser simplement sur le do-follow

Etre conforme à ses convictions et ne pas oublier de rester opportun :

On vous avait prévenu de prendre en compte les attentes de vos futurs visiteurs, de vos niches pour mettre en ligne un contenu valorisé et efficient pour ces demandes, c’est toujours valable mais maintenant, n’hésitez pas à retenir les chevaux, travaillez dans la nuance et éviter le bourrinage systématique.
Quelques liens bien ciblés sur des thématiques proches et complémentaires valent bien plus qu’un tapis de bombes logiques qui sera facilement déminé par Google.

Tout est perdu ?

Avec l’évolution des médias sociaux, Google va devoir de plus en plus s’en remettre à l’expérience utilisateur (la folksonommie), ce qu’il ne sait pas encore bien faire (lorsque les utilisateurs du moteur de recherche ne possèdent pas un compte google).  A force de chercher à fausser la concurrence, Google ne risque-t-il pas de perdre sa et afficher ses limites ?
Ce n’est pas le trafic de votre site internet qui est impacté, seulement le trafic fourni par Google (Bon, d’accord en France, Google représente plus de 91%), il  vous reste encore quelques pistes à affiner pour gagner de la visibilité autrement que sur les moteurs de recherche (où l’on en revient à une politique de linking efficace)
Pour ceux qui n’ont pas encore compris : un money keyword est un mot clé (très) rentable pour Google, une requête que les clients Adwords se disputent à coup d’enchères jusqu’à arriver au plafond évoqué en introduction.

4 thoughts on “Google aime le poil, la publicité et rejette la perfection

  1. Ce qu’il va nous falloir c’est un outil permettant de calculer ce pourcentage de lien optimisé et non optimisé.
    Une idée si ca existe déjà ?

  2. Les mots-clés tels que nous les avons connu, ne seront effectivement plus pris en compte de la même manière qu’auparavant. Comme tu l’as dit, il faut rester le plus naturel possible dans la rédaction de nos articles et ne pas abuser des liens DoFollow.

  3. Ça existe déjà : ça s’appelle établir une stratégie 😉
    mais je pense que bientôt il faudra trouver un outil pour sortir les commentaires « boulets » de Akismet 😉

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